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Un tiers des indépendants insatisfaits de leur équilibre vie professionnelle-vie privée

PlusMagazine.be Rédaction en ligne

Un indépendant belge sur trois est insatisfait de son équilibre vie professionnelle-vie privée, ressort-il jeudi d’une étude menée par Acerta auprès de 2.000 d’entre eux. Le nombre d’heures prestées reste le point sensible majeur.

« Nous constatons que, pour les indépendants de notre pays, il y a surtout un déséquilibre sur le plan privé », déclare Fabienne Evrard, directrice d’Acerta. « 31% se disent insatisfaits de ce qu’ils peuvent faire pour leur famille ou pour leur épanouissement personnel. »

Les indépendants à titre principal sont particulièrement optimistes au cours de leur première année d’activité, mais l’enthousiasme s’estompe dès la deuxième année. « Le nombre d’insatisfaits augmente au rythme du nombre d’années de travail. Nous constatons le niveau le plus bas lorsque les indépendants affichent entre six et dix années d’activité: pas moins de 46% sont alors insatisfaits de leur équilibre vie professionnelle-vie privée », précise Mme Evrard.

Les indépendants à titre complémentaire sont généralement plus optimistes et l’insatisfaction ne se pointe qu’au bout de 10 années d’activité, selon l’étude.

Le sentiment de ne pas équilibrer les aspects professionnel et public est encore plus fort pour les indépendants à titre principal ayant engagé, passant de 35% sans employé, à 46% de mécontentement avec un ou deux employés et à 48% pour ceux dont dépendent trois à cinq emplois. « Au-delà de six collaborateurs, nous constatons que la qualité de vie des indépendants s’améliore à nouveau », ceux-ci pouvant déléguer davantage.

Le nombre d’heures de travail est le premier élément d’insatisfaction (pour 87%), suit ensuite la part jugée trop élevée d’administration complémentaire (74%).

En conséquence, 79% des répondants se disent fatigués, tandis que 71% souffrent de stress.

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