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Ministre Di Antonio: « L’eau du robinet ne représente pas de risque sanitaire »

Le ministre wallon de l’Environnement Carlo Di Antonio a « fermement démenti » l’information selon laquelle l’eau du robinet wallonne pourrait représenter un risque pour la santé des consommateurs.

Le Soir faisait état mardi d’une étude d’impact de la Commission européenne établissant qu’en Belgique, 8% de la population avait été exposée en 2015 à des risques sanitaires liés à la qualité de l’eau qu’ils boivent. Mais le quotidien faisait aussi part des doutes des acteurs du secteur sur la méthodologie utilisée par la Commission, tout en attirant l’attention sur la vétusté d’une partie du réseau wallon de canalisations.

« Il y a eu longtemps une tendance à ne pas consacrer les sommes suffisantes pour entretenir correctement l’infrastructure », selon Benoît Moulin, porte-parole de la Société wallonne des eaux. « Il y a des canalisations du côté de Mons qui datent de la fin du XIXe siècle », précise-t-il.

En matière de conformité avec les standards européens de qualité microbiologique de l’eau de distribution, la commune de Virton, pour la période 2014-2016, ainsi que celle de Vresse-sur-Semois sont à épingler, avec davantage d’analyses détectant un taux non conforme de bactéries présentes, note Le Soir. Virton a une situation particulière, puisque la commune a choisi de ne pas « chlorer l’eau en permanence, pour la distribuer pure à la population », selon les explications de l’échevin Vincent Wauthoz.

Réaction du ministre

« L’eau de distribution wallonne est d’excellente qualité sur l’ensemble du territoire et il s’agit du produit alimentaire le plus contrôlé », a martelé le ministre Di Antonio dans un communiqué.

« Avant d’arriver dans notre robinet, l’eau de distribution doit satisfaire à pas moins de 48 paramètres de qualité », rappelle le ministre Di Antonio. Les résultats concluent à un taux de conformité de l’eau du robinet pour les paramètres impératifs de 99,71%. Les 0,29% de non-conformité restants ne signifient pas pour autant une contamination entraînant une non-potabilité ou un risque pour la santé (ex: taux de fer légèrement supérieur), fait-il valoir.

Depuis 2015, la Wallonie et les producteurs d’eau ont investi 250 millions d’euros pour maintenir et renforcer les standards « très élevés » d’accessibilité et de qualité de l’eau distribuée, dont la réhabilitation des conduites. Les investissements futurs sont aussi prévus.

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