Renforcez votre immunité en perspective de l’hiver

Comment éviter d’attraper tous les rhumes et microbes qui passent ? En renforçant notre système immunitaire et en évitant les sources de contamination. Quelques clés.

Les vitamines

Labellisées potions magiques depuis 1911, les vitamines permettent à nos cellules de mieux se défendre contre les germes. Il y a la C, bien sûr, connue pour lutter contre les méfaits des frimas. Offrez-vous un cocktail quotidien d’agrumes et de kiwis. Ou de vitamines en gélules, avec une dose minimale de 500 mg de C par jour. Elle est déconseillée à ceux qui souffrent de calculs rénaux ou de troubles gastriques. Tout fumeur devrait d’ailleurs entamer une cure, chaque cigarette consommant 15 mg de vitamine C.

Trop tard pour la prévention ? Même si son effet n’a jamais été clairement prouvé par les scientifiques, la vitamine C, à raison d’un gramme par jour (pour un adulte), estompe les symptômes de la grippe et accélère la guérison.

Les oligo-éléments

Les oligo-éléments les plus efficaces pour doper les défenses immunitaires ? Les trios cuivre-or-argent et sélénium-manganèse-cuivre (ou une alternance de l’un et de l’autre) durant deux mois, chaque hiver (une dose, 2 fois par jour). Un traitement disponible en pharmacies, sous forme de comprimés ou d’ampoules buvables.

L’homéopathie

Parce que la médecine traditionnelle ne propose aucun réel traitement préventif contre le rhume, l’homéopathie, une thérapeutique douce et sans effets secondaires, en séduit plus d’un.

Les granules permettent de mieux lutter contre les frimas et vous donnent plus de chances d’échapper à l’influenza (le virus de la grippe) tout en favorisant une guérison plus rapide si vous l’attrapez. Afin de ne pas contrecarrer leur action, absorbez-les vingt minutes avant le repas et sans avoir consommé de menthe juste avant (bonbon, dentifrice, thé...).

Pour obtenir des prescriptions homéopathiques personnalisées (différentes selon votre caractère, vos troubles, votre talon d’Achille...), rendez-vous chez un médecin spécialisé. Sinon, votre pharmacien peut vous éclairer quant aux remèdes à privilégier.

L’échinacée et le ginseng

L’échinacée s’utilise sous forme de teinture (1/2 cuillère à café 3 fois par jour). Mais sa saveur est bien meilleure en comprimés, en sirop ou en infusion (versez de l’eau bouillante sur 1/2 c. à c. de plante sèche et écrasée).

Le ginseng bénéficie également d’une réputation anti-rhume non usurpée et désormais reconnue par les scientifiques. A condition de choisir un produit contenant une dose suffisante de principes actifs : pour cette raison, achetez-le plutôt en pharmacie qu’en boutique d’alimentation naturelle.

Bien aérer la maison

Des muqueuses desséchées (par le chauffage, le tabagisme, les allergies, etc.) sont fragilisées et constituent une voie d’entrée aisée pour les germes. Afin d’éviter cela, aérez la maison au moins 20 minutes par jour. S’enfermer chez soi, toutes fenêtres fermées, favorise la multiplication des germes et augmente leur concentration à l’intérieur. La température de la chambre, elle, ne devrait pas dépasser les 18 à 20°C.

Eviter de se refroidir

« Mets ton écharpe », « Sèche tes cheveux avant de sortir », « Ne garde pas tes chaussures mouillées aux pieds »... Il est vrai que les virus ne se propagent ni par la tête, ni par les chaussettes humides. N’empêche, devoir se battre contre le froid peut affaiblir vos défenses immunitaires déjà débordées, ce qui permet aux microbes de se faufiler.

Se moucher

Le mouchage devrait être appris à l’école tant ce geste est une thérapie à lui tout seul ! Il élimine les germes présents dans les voies respiratoires supérieures, ce qui prévient les complications des bobos de l’hiver. Mais il débouche également la trompe d’Eustache. Du coup, en aérant et en drainant l’oreille, il diminue le nombre d’otites.

Pour éviter de se (re)contaminer, on abandonne les mouchoirs en tissus, véritables nids à microbes. Ceux en papier sont nettement plus hygiéniques... à condition de les jeter immédiatement après usage.

Humidifier l’air

Une demi-heure avant de retrouver Morphée, branchez un humidificateur dans la chambre. Son humidité prévient le dessèchement des muqueuses et les toux irritantes. Rien ne vous empêche d’ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de citron (elle purifie l’atmosphère) ou d’eucalyptus (elle combat les symptômes du rhume).

Attention, videz et nettoyez très régulièrement cet accessoire avant qu’il ne se transforme en bouillon de culture. Pas envie d’investir ? Une cocote-minute convient parfaitement : faites-y bouillir l’eau et les huiles essentielles avant de lâcher, dans la pièce fermée, la soupape.

Les massages

Frictionnez-vous (ou faites-vous masser !) le thorax et la colonne vertébrale avec 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus radiata + 6 gouttes d’huile essentielle de ravintsara + 2 gouttes d’huile essentielle de niaouli, diluées dans de l’huile d’amande douce. La nuit, placez des gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus dans un humidificateur, sur un mouchoir ou sur votre oreiller.

Les infusions

Afin d’estomper les courbatures spécifiques de la grippe (dues à l’installation des virus dans les muscles), buvez une infusion composée de menthe poivrée, de fleurs de sureau et d’achillée. Versez une tasse d’eau bouillante sur une ou deux cuillers à café de ces plantes séchées (en herboristerie, pharmacie...). Après une dizaine de minutes, dégustez chaud en sucrant éventuellement avec du miel. Cette douceur sucrée possède de nombreux avantages nutritionnels anti-frimas (vitamines A, B, C, D, E et K).

La gemmothérapie

La gemmothérapie utilise les bourgeons et les jeunes pousses d’arbres. Ces remèdes sont toujours très concentrés car le bourgeon renferme tous les principes actifs de la future plante. Avec, en prime, les vitamines, minéraux et oligo-éléments apportés par l’arbre. Pour soigner une grippe, on recommande les extraits de cassis ou d’aulne (5 à 15 gouttes par jour, sur la langue, loin des repas). Ces remèdes, sans effets secondaires, se trouvent en herboristerie et magasins d’alimentation naturelle.

La vaccination

Afin d’échapper à la grippe, une solution sûre : la vaccination ! Cette pathologie reste toujours synonyme de gros malaises et de repos forcé pendant au moins une semaine. Ce n’est pas une maladie à banaliser puisqu’elle peut entraîner des complications invalidantes, voire un décès.

La grippe, due à deux virus de type Influenza, le A et le B, frappe entre octobre et mars, par temps humide et pas trop froid (5 à 6°C). Elle se repère aisément : fièvre élevée (40°C), douleurs musculaires et surtout incapacité totale de sortir du lit. Les symptômes surgissent brutalement, endéans les 24 heures de la contamination.

Qui doit se faire vacciner ? Les plus de 65 ans, ceux vivant en communauté, ceux souffrant d’une affection chronique, les immunodéprimés, les soignants... Et toutes les personnes qui veulent y échapper et/ou ne pas contaminer un proche plus âgé ! La seule contre-indication absolue demeure l’allergie aux oeufs, qui est rare. Sa protection commence une dizaine de jours après l’injection et dure jusqu’au printemps. Cette vaccination doit être répétée annuellement.

Dormir suffisamment

Pourquoi l’homme a-t-il besoin de dormir ? La question est systématiquement posée lors des congrès internationaux de médecine et la réponse n’a toujours pas été fournie. En revanche, les spécialistes savent parfaitement qu’une dette chronique de sommeil a des conséquences insidieuses et graves sur le quotidien. Etre somnolent accroît l’agressivité, atténue les réflexes et surtout diminue l’immunité.

Mais attention, l’insomnie, ce n’est pas se réveiller plusieurs fois par nuit ou éprouver des difficultés à s’endormir. La durée du sommeil varie de 4,5 à 9 heures, sans que cela soit pathologique ! C’est la qualité de l’éveil (sans fatigue, sans somnolence, sans perturbations, etc.) qui est prise en compte pour diagnostiquer d’éventuels troubles du sommeil.

Porter un masque

Les virus entraînant des affections respiratoires passent d’une personne à l’autre via de minuscules gouttelettes émises en parlant, en éternuant ou en respirant. Un enrhumé contamine jusqu’à cinq proches via un simple « Atchoum ». Portez donc un masque sur le nez et la bouche. Un geste barrière qui permet de ralentir la propagation d’un virus.

Renforcer ses gencives

Le rapport entre santé dentaire et bien-être global est de plus en plus étroit. Ainsi, des maladies parodontales (des gencives) seraient à l’origine d’accouchements prématurés, de pathologies cardiovasculaires et d’une immunité défaillante. Le lien n’est pas encore très bien établi mais il semblerait qu’un envahissement bactérien excessif au niveau de la bouche impliquerait des soucis de santé plus généraux.

Afin de conserver des gencives saines, rien ne vaut le brossage des dents (deux fois par jour durant 3 minutes) et un détartrage annuel. Il élimine la plaque dentaire sous forme de tartre et donc le support principal des bactéries.

D’autre part, n’oubliez pas d’investir dans une brosse à dents neuve tous les trois mois et systématiquement après une maladie hivernale... Les germes nichés entre les poils de la brosse sont parfois la cause de rhumes, de bronchites ou d’angines récidivantes.

Nettoyer son GSM

Selon une enquête américaine, le GSM héberge plus de 20.000 microbes par cm2 ! Un chiffon en microfibres humide et un séchage soigneux anéantit déjà bon nombre d’envahisseurs. Evitez d’emprunter le GSM ou le téléphone d’un enrhumé. Pour rappel, un clavier d’ordinateur contient lui aussi plus de microbes qu’une planche de WC.

Les probiotiques

Ils ont la couleur du yaourt, l’aspect du yaourt, le goût du yaourt, les bénéfices du yaourt. Mais sur leurs étiquettes, nulle trace de cette appellation.

Les laits fermentés sont des laits ensemencés de bactéries qui, en s’y développant, fournissent une saveur et une texture particulières. Le yaourt représente le plus connu de ces laits fermentés. Il ne peut porter légalement cet intitulé que si ces deux types de bactéries vivantes s’y retrouvent en quantité suffisante : le Lactobacillus bulgaricus et le Streptococcus thermophilus.

Les autres variétés contiennent d’autres bactéries : ce sont des probiotiques, soit des micro-organismes vivants procurant des effets bénéfiques à la santé. Sont-ils meilleurs, sur un plan diététique, que les laitages traditionnels ? Si leurs qualités anti-infectieuses sont notamment prouvées par certains chercheurs, d’autres affirment que ces protecteurs de la flore bactérienne ont les mêmes qualités que les bons vieux yaourts. En revanche, tous ces aliments constituent des éléments idéaux à intégrer dans des menus équilibrés quotidiens. Mais, en aucun cas, des médicaments...

La chasse aux toxines

Les grands pourvoyeurs de toxines et d’autres éléments d’affaiblissement des défenses immunitaires ? L’alcool, à raison de plus de 2 verres par jour, mais aussi le café : plus de 400 mg de caféine (environ 4 tasses) par jour génère davantage d’hormones de stress. Or, les tensions physiques et psychiques répétées tous les jours provoquent des brèches dans notre armure anti-infection.

Quant à la cigarette, elle produit 4.000 particules de gaz par bouffées, dont la plupart sont nocives. Une bonne raison supplémentaire de l’écraser...

La cuisine anti-virus

L’ail frais haché est un excellent bouclier anti-microbes. Pensez aussi à mettre des huîtres, des mollusques, des coquillages, du hareng, de la levure de bière, des champignons, des germes de blé, des fruits secs au menu car ils sont particulièrement riches en zinc. Un nutriment qui assure le bon fonctionnement de nos systèmes de défense.

Une banane par jour

Une banane par jour, c’est la garantie de bénéficier d’un bon quota de potassium, de sel minéraux... et de tryptophane, soit de la sérotonine, l’hormone de la bonne humeur. Laquelle, c’est reconnu par les scientifiques de la planète entière, fait fuir les microbes !

Se promener au grand air

Astuce pour passer l’hiver sans revers ? Un tour quotidien au jardin, au bois ou au square. Vous y dénichez une source précieuse et peu onéreuse d’oxygène : les arbres et les plantes en produisent plusieurs litres par jour. Cet élément, associé aux ions négatifs retrouvés dans la nature, favorise l’oxygénation des tissus et lutte contre le stress. Les effets antioxydants des ions négatifs renforcent les muqueuses respiratoires et stimulent les défenses locales. Ce n’est pas pour rien qu’on les appelle les  » vitamines de l’air « . Ces ions négatifs se retrouvent encore en forêt (les végétaux absorbent le gaz carbonique et rejettent l’oxygène ionisé), mais aussi en montagne, au bord de la mer ou près d’une source d’eau naturelle...

Les recettes de grand-mère

Versez quelques gouttes de menthol, d’essence de menthe poivrée et d’eucalyptus dans un bol d’eau très chaude. Placez la tête au-dessus de ce récipient, placez une serviette sur la tête et respirez profondément en fermant les yeux durant 5 minutes. C’est souverain pour dégager momentanément les nez bouchés et soulager les gorges qui grattent !

L’huile de poisson et d’onagre

Les acides gras poly-insaturés (oméga 3), associés à la vitamine E, boostent la fabrication de l’interleukine 2, laquelle s’attaque aux cellules cancéreuses mais aussi aux virus. La bonne dose : 4 capsules d’huile de poisson et d’onagre associées à un complexe de vitamines (une fois par jour).

Le sauna

Un petit sauna ? Oui, à condition d’imiter les pros : ils alternent des séances de 10 minutes avec des douches froides (si, si, froides) pour activer la circulation sanguine. Souverain, affirment les Nordiques, afin de faire fuir les virus. Et encore, eux font suivre ce moment de sudation par des culbutes dans la neige...

L’acupuncture

Comme d’autres médecines chinoises, l’acupuncture considère l’organisme comme le point de rencontre de deux énergies opposées et complémentaires : le yin (force féminine) et le yang (force masculine). La première est calme, passive, proche du froid et de l’humidité. La seconde est agressive et stimulante, représentant la chaleur et la lumière.

Un déséquilibre entre le yin et le yang provoque divers troubles. L’acupuncture permet d’identifier et de corriger la dysharmonie en implantant des aiguilles sur les points appropriés. Et ce, afin de permettre un cheminement normal des énergies le long des méridiens (des lignes virtuelles). La stimulation des points agit également sur le système immunitaire, hormonal et nerveux. Ainsi, elle permet notamment une libération d’endorphines, des hormones qui atténuent la douleur et créent un état euphorisant naturel.

L’acupuncture remporte la palme de la thérapie détox ! Des aiguilles décrassent le foie et les reins. Or, ces organes sont les véritables stations d’épuration de notre corps. En une séance, on élimine déjà les toxines et l’on augmente sa résistance face à tous les agresseurs extérieurs.

La légende dit qu’en Asie, on paie uniquement son médecin lorsqu’on est en bonne santé. En revanche, si l’on tombe malade, cela signifie que le praticien n’a pas correctement effectué son boulot de prévention...

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire