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Soigner une plaie en 3 étapes

Une éraflure, une coupure, une brûlure ? Les petits accidents domestiques se soignent simplement. Voici les trois étapes essentielles pour prévenir toute infection et assurer une bonne cicatrisation.

1. On nettoie

Avant de soigner une plaie, on se lave soigneusement les mains pour éviter toute contamination bactérienne.

Une éraflure superficielle ou une blessure qui saigne peu se lavent à l’eau tiède. Cela permet d’éliminer les saletés comme de la terre, des graviers, des poussières, etc., et donc de limiter le risque d’infection. On lave aussi les plaies qui ont l’air propres. On commence par le centre de la plaie et on repousse les impuretés vers les bords. On nettoie ensuite les bords de la plaie avec un savon doux et neutre. Si la plaie n’est toujours pas parfaitement nette, on la tamponne légèrement avec une compresse stérile.

On ne rince pas les blessures plus profondes, comme une coupure dans le doigt avec un couteau de cuisine, car cela prolonge le saignement. On comprime plutôt la plaie avec une compresse stérile jusqu’à l’arrêt du saignement.

On passe les brûlures du premier et du second degré (avec formation de cloques) sous l’eau tiède pendant environ dix minutes. L’eau froide est trop douloureuse.

2. On désinfecte

Selon les spécialistes, il n’est pas indispensable de désinfecter les petites éraflures propres, sans signe d’infection. Un bon nettoyage suffit généralement à une bonne guérison.

Dans le cas d’éraflures plus importantes ou plus profondes et de coupures, on utilise impérativement un désinfectant. Les solutions aqueuses à base de povidone iodée (de couleur marron foncé-rouge) ou de chlorhexidine (transparent et indolore) sont les plus appropriées. Elles sont disponibles dans des doses à usage unique, très pratiques. L’alcool, l’éosine ou l’éther ne sont pas recommandés. On applique l’antiseptique sur la plaie à l’aide d’une compresse stérile. On évite l’ouatedont les fibres collent dans la plaie.

Après les avoir bien nettoyées, on désinfecte les brûlures du premier et du second degré à l’aide d’un hydrogel à base d’alginate qui maintient la plaie humide, absorbe les bactéries et les cellules mortes tout en étant rafraîchissant et analgésique.

3. On protège

Les éraflures et les coupures importantes guérissent et cicatrisent mieux si elles sont pansées et maintenues légèrement humides. Pour cela, on applique un patch de gel de silicone. Ces pansements sont autoadhésifs, faciles à poser et microporeux, afin d’aérer la blessure tout en la gardant propre.

En cas de blessure légère, on peut également appliquer un pansement siliconé pendant quelques jours. Pour une plaie plus importante, on étend une couche d’hydrogel, pour hydrater la peau abimée, avant de poser un pansement siliconé ou une compresse stérile.

On protège aussi les petites blessures moins importantes aux coudes, aux genoux ou à la plante des pieds, qui sont fort sollicités lors des mouvements. Si la blessure guérit bien après quelques jours, on ôte le pansement et on continue à hydrater avec un hydrogel.

Pratiques et efficaces, les « strips » ou bandelettes adhésives rapprochent les bords de la plaie en cas de coupures plus profondes.

On applique un pansement stérile ou une bande hydrophile sur les brûlures du premier et du second degré après avoir appliqué un hydrogel. Les premiers jours, on change le pansement une à deux fois par jour. On désinfecte à chaque fois la plaie avec de la chlorhexidine avant d’appliquer une légère couche d’hydrogel et de recouvrir d’un pansement propre.

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