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Une étude belge pour mieux cerner la progression de certains cancers du sein

Les chercheurs de l’Institut Jules Bordet-Université libre de Bruxelles, du VIB (Vlaams Instituut voor Biotechnologie) et de la KU Leuven publient une étude offrant une meilleure compréhension de la progression du cancer du sein, annoncent-ils dans un communiqué. Les conclusions pourraient avoir un impact sur la prise en charge des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique, espèrent les scientifiques.

Jusqu’à présent, le choix du traitement des métastases reposait sur l’analyse de la tumeur primaire. Mais, dans le cas de cette étude, les chercheurs se sont basés sur l’analyse de multiples métastases obtenues lors de l’autopsie de dix patientes. Cela a permis de reconstituer l’historique de l’évolution de la maladie.

Ces analyses ont révélé que dans la majorité des cas, toutes les métastases sont issues d’un précurseur métastatique unique, et ne résultent pas d’événements de dissémination multiples indépendants à partir de la tumeur primaire. Pour certaines rechutes survenant peu de temps après le diagnostic initial, les caractéristiques des métastases étaient proches, d’un point de vue génomique, de celles de la tumeur primaire. Par contre, dans le cas de rechutes plus tardives, les différences moléculaires se sont révélées plus importantes, indiquent les scientifiques. Par ailleurs, le profil génomique de différentes métastases d’une même patiente pouvait être fort différent, fournissant une explication potentielle quant à l’hétérogénéité de réponse aux traitements anti-cancéreux.

Cette étude suggère qu’au moins une lésion métastatique devrait être biopsiée et analysée au moment d’une rechute de cancer du sein, concluent les chercheurs.

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