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Une oreille bionique

Le monde de l’ouïe a connu une véritable révolution il y a soixante ans quand des scientifiques français ont réussi à recréer une sensation auditive chez un patient atteint de surdité. Depuis lors, l’implant cochléaire a définitivement sorti du silence des milliers de malentendants à travers le monde.

Vu de l’extérieur, l’implant cochléaire (IC) pourrait facilement se confondre avec une aide auditive classique mais son fonctionnement est radicalement différent. L’appareil auditif amplifie le son tandis que l’IC lui fait faire tout un cheminement avant d’atteindre le cerveau pour y être décodé. Chez les personnes souffrant de graves problèmes auditifs, les cellules ciliées de l’oreille interne ne captent plus suffisamment bien et ne transmettent donc plus les ondes sonores au cerveau. L’IC reproduit le fonctionnement de ces cellules ciliées pour rétablir l’ouïe.

Comment fonctionne l’implant cochléaire ?

L’IC est constitué d’une partie externe – le processeur de son et l’émetteur – et d’une partie interne – le récepteur et le porte-électrode.

Une oreille bionique

1. Un micro extérieur capte le son.

2. Le son est traité par le processeur (placé derrière l’oreille) qui le numérise. Le son numérisé est ensuite envoyé à l’émetteur qui le transmet à son tour à travers la peau à la partie interne de l’implant. Le récepteur transforme le son numérique en impulsions électriques.

3. Ces impulsions électriques atteignent ensuite l’électrode logée dans la cochlée de l’oreille. Les impulsions électriques stimulent les fibres du nerf auditif dans la cochlée.

4. Les fibres du nerf auditif acheminent ces stimuli au bon endroit dans le cerveau qui les reconnaît et les décode. L’agilité du cerveau à décoder les signaux après implantation d’un IC dépend de plusieurs facteurs. Un IC est conçu essentiellement pour les personnes malentendantes des deux oreilles que des appareils auditifs classiques n’aident pas vraiment.

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