© iStock

Un coeur en bonne santé en 15 points

Et si prendre soin de son coeur n’était pas plus compliqué que de suivre ces 15 conseils au quotidien ? Surtout si vous avez des antécédents familiaux.

En restant à l’écoute de votre corps et en veillant à votre qualité de vie, vous agirez positivement sur plusieurs facteurs de risques.

1) Enquêtez sur vos antécédents familiaux

Le risque d’être confronté à une maladie cardio-vasculaire augmente si un parent proche a été victime d’un AVC avant 60 ans. Ou en cas d’infarctus ou de mort subite ayant touché père, mère, frère ou soeur avant 60 ans. Une telle histoire familiale doit toujours conduire à consulter en amont et à agir contre les autres facteurs de risques pour ne pas les multiplier.

2) Marchez, jardinez, bougez

La sédentarité augmente le risque cardiovasculaire de 20 à 30%. Mais passé 40 ans, pas question de se lancer dans un sport qui exige un travail bref et intense du coeur sous peine de risque d’infarctus chez les sujets fragiles. Il faut privilégier les activités d’endurance et de plaisir permettant de bouger 30 minutes par jour: marche, jogging, natation, jardinage...

3) Ne laissez pas vos chevilles enfler

Lorsque les deux chevilles sont enflées du matin au soir, ou si ce phénomène s’accompagne d’une prise de poids rapide non expliquée par des erreurs alimentaires, il faut consulter sans tarder. Associé à un essoufflement à l’effort, c’est l’un des signes de l’insuffisance cardiaque. À ne pas confondre avec l’insuffisance veineuse où l’oedème apparaît au fil de la journée sans qu’il y ait prise de poids.

4) Faites baisser votre tension artérielle

La tension correspond à la pression exercée par le sang sur la paroi artérielle. Plus elle s’élève, plus elle fatigue le coeur prématurément et plus elle rigidifie les artères, favorisant la formation de plaques d’athérome qui peuvent se détacher ou finir par les obstruer. C’est pourquoi l’hypertension augmente le risque d’infarctus et d’AVC.

5) Inscrivez-vous à un club

Les études sont formelles: l’absence de vie sociale multiplie par deux le risque de développer une maladie cardio-vasculaire. Un risque comparable à celui induit par le tabagisme et supérieur à celui de l’obésité. La solitude peut entraîner sédentarité, mauvaise alimentation, stress, absence d’activité physique, ce qui à terme fait le lit du diabète, de l’hypertension, du cholestérol...

6) Évitez l’automédication

En excès, à long terme ou en raison d’interactions, tout médicament comporte des risques. Ainsi l’abus d’aspirine, d’ibuprofène et d’AINS (anti-inflammatoire non stéroïdien) peut accroître le risque d’accident cardio-vasculaire, surtout chez les hypertendus. Récemment, le paracétamol à haute dose a été associé à un risque accru d’infarctus.

7) Maîtrisez votre taux de cholestérol

Trop de LDL par rapport au HDL favorise les dépôts graisseux sur les parois des artères, lesquels peuvent ralentir, voire bloquer la circulation dans les artères du coeur (infarctus), du cerveau (AVC), des jambes (artérite). À maîtriser en supprimant les graisses saturées de l’alimentation. Idem en cas de triglycérides élevés qui majorent les risques d’un excès de LDL.

8) Montrez vos dents

La voie buccale est la première porte d’entrée des bactéries vers le coeur. Ainsi, des caries non traitées facilitent leur migration dans la circulation générale. Et si elles se greffent sur les parois du coeur, elles peuvent l’infecter. Gare aussi aux inflammations des gencives. Elles génèrent une forte production de toxines favorisant l’épaississement des vaisseaux et la formation de la plaque d’athérome, source d’infarctus.

9) Gérez les poussées d’adrénaline

Le coeur réagit vivement aux émotions. Les risques d’infarctus sont 5 fois plus importants après des explosions de colère répétées dans une même journée. Surtout chez ceux qui cumulent hypertension et tabagisme. Une activité physique régulière et relaxante est alors souhaitable, par exemple le yoga, qui permet de lutter contre les méfaits conjugués du stress et des poussées d’adrénaline.

10) Équilibrez votre diabète

Le risque cardio-vasculaire est multiplié par trois chez les diabétiques de type 2 par rapport aux non-diabétiques. Trop de sucre dans le sang altère les artères et favorise la formation des caillots. Une surveillance régulière de la glycémie, une bonne hygiène de vie et un bilan cardiaque annuel en cas de facteurs de risques associés est indispensable.

11) Soignez la qualité de votre sommeil

Le manque de sommeil fait le lit du diabète de type 2 et de l’obésité, facteurs de risques cardio-vasculaires. De plus, un quota de sommeil régulièrement amputé de 1 à 2 heures ne permet pas à la pression artérielle de redescendre et favorise la calcification des artères. L’apnée du sommeil empêche l’accès au sommeil profond et diminue le taux d’oxygène dans le sang, multipliant par 4 le risque d’AVC ou d’infarctus.

12) Ayez l’oeil sur la météo

Quand il fait trop froid ou trop chaud, le coeur est obligé de battre plus vite pour maintenir la température corporelle à 37 °C. Une fatigue qu’un coeur fragilisé peut mal supporter. Il est alors impératif de s’hydrater et d’éviter les activités physiques soutenues.

De même, en cas de pollution, les patients atteints de maladies cardio-vasculaires ont un risque de décès prématuré. En cas de malaise, maux de tête, vertiges, fièvre, ne pas hésiter à consulter.

13) Mesurez votre tour de taille

Plus que l’indice de masse corporelle (IMC), c’est le périmètre abdominal (PA) qu’il faut mesurer. Au niveau du ventre, la masse graisseuse perturbe l’utilisation des glucides et des lipides, augmentant le risque de diabète, de cholestérol...

L’idéal est de ne pas dépasser 80 cm pour les femmes et 94 cm pour les hommes. Il y a obésité abdominale quand le tour de taille excède respectivement 88 cm et 102 cm.

14) Écoutez les signaux de votre coeur

Fatigue non justifiée, vertiges, suées, palpitations: ces petits signes associés doivent pousser à consulter. De même pour un essoufflement qui apparaît et se répète lors d’un effort habituellement bien supporté. Et plus encore si une douleur barre la poitrine et irradie vers les bras, les épaules ou la mâchoire.

15) Écrasez votre cigarette, même après 60 ans

Chaque année, le tabagisme est responsable de 40% des décès cardio-vasculaires prématurés. Certes, plus le sevrage est précoce, plus les bénéfices sont importants. Mais arrêter de fumer même à plus de 60 ans permet de réduire le risque de 27%.

Auteur : Magali Quent (NT-F.COM)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire