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En 2018, 91 personnes démentes ont été portées disparues

La Cellule Personnes Disparues a traité l’an dernier 91 dossiers de disparition de personnes atteintes de démence, a précisé mardi Alain Remue. Selon le directeur du Centre d’expertise flamand sur la Démence, Jurn Verschraegen, il faut continuer à investir dans la formation et l’information à ce type de pathologie des agents de police, des soignants et des aidants.

« Nous avons retrouvé toutes ces personnes, 86 d’entre elles étaient encore en vie », a ajouté M. Remue.

Le Centre d’expertise a élaboré un mode d’emploi avec la Cellue Personnes Disparues et la police afin d’informer les professionnels concernés des comportements de fuite de personnes démentes et l’attitude à adopter en cas de disparition. Des sessions d’information et des formations sur ce thème sont aussi régulièrement organisées.

Les centres d’accueil et de soins se voient conseillés de constituer des fiches aisément transmissibles sur leurs pensionnaires, de prévoir un plan des bâtiments et de veiller à une bonne gestion des clés. Il leur est également conseillé d’appeler la police 15 à 20 minutes après avoir constaté une disparition.

Les aidants informels doivent aussi être bien informés dans la mesure où 70% des personnes démentes vivent chez elles, estime M. Verschraegen.

La formation à donner à la police est fondamentale également. « Elle doit par exemple savoir que ces personnes retournent souvent à l’endroit où elles ont grandi ou vers des lieux avec lesquels elles ont un lien émotionnel », dit encore M. Verschraegen.

Jurn Verschraegen souligne que les personnes disparues sont désormais plus vite retrouvées qu’avant, précisément parce que les professionnels sont de mieux en mieux informés.

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